Notre Histoire

Une passion, une vision…

Au début des années 2000, Bagoré Bathily, jeune vétérinaire passionné, fait un constat qui le révolte : le lait importé ou reconstitué à partir de poudre représente plus de 90% de la consommation de lait dans les villes du Sénégal, alors que près de 4 millions de Sénégalais vivent de l’élevage et seraient à même de produire une partie importante du lait pour le marché local. S’entourant de professionnels issus de sa famille et de son cercle d’amis, il se lance alors dans la création d’une entreprise qu’il voit comme le maillon essentiel reliant la production de lait local au marché des produits laitiers frais. La Laiterie du Berger venait de naître, avec pour raison d’être, la construction de la filière laitière sénégalaise. 

Fondée en 2005, l’entreprise suit courageusement sa double vocation : soutenir la réalité des éleveurs et apporter aux consommateurs la saveur et les bienfaits incomparables du lait du Diéri.

La Laiterie du Berger est en 2005 sur l'initiative de Bagoré, de ses frères et sœurs, et d'un cercle d'amis, soutenus par le fond Investisseur & Partenaire pour le développement. L'usine commence sa production fin 2006.

Entre 2009 et 2012 l'entreprise s'allie a Danone. Communities, Fondation Grameen Crédit Agricole et Phitrust Partenaires. De la sorte, elle augmente ses capacités de financement et s'entoure des meilleurs compétences. En 2009, la marque Dolima est créée.

Bien que l'efficacité opérationnelle et l'impact social connaissent un début spectaculaire, le chemin vers la rentabilité est très long. L'équilibre financier n'est atteint qu'en 2017 et le rêve de concilier l'impact social et la rentabilité devient enfin une réalité.

Des partenaires…

L’histoire de Dolima (La Laiterie du Berger) est jalonnée de partenariats qui ont marqué sa trajectoire. La culture des alliances, de la transparence et de la gouvernance des intérêts de chaque partie est une valeur fondamentale de l’entreprise.

Ainsi, dès 2005, le fond Investisseur & Partenaire pour le développement (I&P) rejoint Bagoré et ses associés familiaux comme actionnaire fondateur. Le fond vend la totalité de ses actions en 2018, mais le siège social de Dolima porte à jamais le nom du fondateur de I&P, Patrice Hoppenot, pionnier du capital-développement en Europe, pour qui la finance était « le commerce des promesses ».

En 2019, Dolima noue un partenariat stratégique avec la Mastercard Foundation : c’est la naissance du projet MeLiTeJi, qui ambitionne d’accélérer la réussite des femmes impliquées dans l’élevage laitier. L’objectif affirmé est la création de 4000 emplois en amont de la filière à l’horizon 2022.

EDFI AgriFI est un fonds d'investissement à impact financé par l'Union européenne, géré par EDFI Management Company, avec pour mandat de fournir des investissements à moyen et long terme aux entreprises du secteur privé actives dans les chaîne de valeur agroalimentaire et qui mettent l'accent sur l’inclusion des petits producteurs.
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Un lait unique…

Dès 2007, confiante en sa vision et poussée par la motivation des éleveurs, l’entreprise se développe de manière extrêmement dynamique. Ses produits, dont les marques Dolima et Kossam, vont dès lors gagner en popularité pour être distribués dans plus de 10 000 points de vente au Sénégal et en Gambie. En 2021, ce sont plus de plus de 600 personnes qui contribuent à la réussite de Dolima, principalement sur ses sites de Richard-Toll et de Dakar.

La collecte de lait, pilier de l’impact social de l’entreprise, connaît un essor proportionnel à l’engouement des consommateurs pour la marque Dolima. Le nombre d’exploitations fournissant le lait passe d’environ 200 en 2007 à plus de 1.400 en 2021, représentant plus de 3.000 familles d’éleveurs et autant de nouveaux emplois. Habitués à une production familiale à peine commercialisable et surtout périssable, ces bergers trouvent enfin un débouché quotidien pour leur lait. La production accrue et de qualité devient une source régulière de revenus, en plus de correspondre à la valorisation d’un savoir-faire ancestral. La collecte du lait, opérée par Dolima, est donc la pierre angulaire d’une théorie du changement qui ambitionne de faire passer les éleveurs traditionnels d’une des couches les plus vulnérables de la population sénégalaise à la classe moyenne, en une génération.

Et la confiance.

Il ne peut y avoir de lait sans une bonne vache laitière. Or, la productivité des vaches sénégalaises reste à améliorer. Pour cela, Dolima, par l’intermédiaire de sa filiale KSDE (Kossam Société de Développement de l’Élevage), assiste les éleveurs dans un souci constant de confiance mutuelle. Les éleveurs fournisseurs de lait sont ainsi actionnaires de KSDE au travers de leur coopérative et aux côtés de Dolima. Dans ce cadre, des équipes dédiées fournissent un accès aux soins vétérinaires et à des solutions adaptées pour l’alimentation du bétail durant la « soudure », cette période, à la fin de la saison sèche, où le manque d’herbe contraint les éleveurs à une transhumance de plusieurs centaines de kilomètres vers le sud.